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J’attends un chiot

Quelques conseils généraux

Ces petits conseils devraient vous faciliter la vie avec votre chien, vous aider à avoir des rapports harmonieux avec lui. Pour cela il est indispensable que tous les membres de la famille appliquent les mêmes règles.

Les repas

Ce qu’il faut faire :

  • Donner la nourriture toujours après le repas des maîtres ou alors bien séparer de ceux-ci

  • Dans un endroit sans importance dans la vie sociale de la famille, c’est-à-dire pas au milieu de la cuisine ni dans un endroit de passage obligé.

  • Renvoyer le chien dans son coin s’il demande.

Ce qu’il ne faut pas faire :

  • Pas de nourriture à volonté.

  • Pas de nourriture entre les repas.

  • Pas de restes de table.

  • Ne jamais regarder le chien quand il mange.

 

Partir et revenir

Ce qu’il faut faire :

  • Commencer par de très courtes absences et augmenter leur durée progressivement.

  • Ignorer le chiot pendant les 20 à 30 minutes qui précèdent le départ.

  • Partir naturellement sans se cacher ni s’adresser au chien.

  • Au retour, l’ignorer tant qu’il s’agite, crie, fait la fête.

  • Caresser le chiot seulement quand il se calme.

Ce qu’il ne faut pas faire :

  • Ne pas enfermer le chiot dans un espace inhabituel ou trop restreint.

  • S’il y a des dégâts au retour, ne pas le réprimander et ne pas nettoyer en sa présence.

 

La propreté

Ce qu’il faut faire :

  • Lui apprendre à faire d’emblée ses besoins dehors.

  • Restreindre le domaine du chiot dès le début.

  • Sortir le chiot systématiquement après chaque prise de nourriture ou de boisson et chaque réveil à l’endroit où il doit faire (cet endroit doit être maintenu propre).

  • Si le chiot est pris sur le fait, le prendre par la peau du cou en disant « non » fermement, le sortir immédiatement et le récompenser chaleureusement juste après que le chiot ait fait ses besoins.

  • Récompenser très chaleureusement juste après que le chiot ait fait ses besoins.

  • Ramasser les salissures faites dans la maison en dehors de la présence du chiot.

  • Donner la nourriture à heure fixe.

  • Vermifuger correctement.

Ce qu’il ne faut pas faire :

  • Ne pas le rentrer tant qu’il n’a pas fait ses besoins.

  • Ne pas le réprimander si l’on trouve a posteriori des déjections dans la maison.

  • Ne pas lui mettre le nez dedans.

 

La récompense

Elle doit être :

  • A la fin de l’acte « attendu »

  • Exceptionnelle (friandise non sucrée ! Pas de chocolat… poison !!!).

  • Systématiquement au début, puis aléatoire lorsque les performances sont régulièrement bonnes.

Elle peut être :

  • De la nourriture : Ce doit être une nourriture totalement inhabituelle et très appétant (ex. morceau de fromage).

  • Des contacts physiques : caresses, mots chaleureux, étreintes.

  • Pour un bon dressage : punir l’acte répréhensible immédiatement et chercher à déclencher l’acte inverse en récompensant très chaleureusement dès l’obtention de la bonne réponse.

 

Le jeu

Ce qu’il faut faire :

  • Laisser jouer le chiot avec d’autres chiens et sans laisse.

  • Apprendre au chiot à contrôler ses mâchoires : lorsqu’il mordille les mains ou toute autre partie du corps, le saisir par la peau du cou en le soulevant légèrement et en disant fermement « non », puis le reposer et cesser le jeu immédiatement.

  • Attitude identique de tous les membres de la famille.

 

La punition

Elle doit être :

  • Simultanément avec le début de l’acte répréhensible.

  • Désagréable pour le chien et significative.

  • Systématique.

  • Proportionnée à la faute commise.

Elle peut être :

Directe :

Saisir le chiot par la peau du cou (reproduction du comportement maternel) et le secouer en le soulevant légèrement.

Remarque : frapper un chien est une punition typiquement humaine et qui a peu de signification pour l’animal. Si toutefois la « claque doit partir », elle peut être administrée avec la main car le chien fait très bien la différence entre la main qui caresse et celle qui frappe (à bon escient !). Le chien reconnaît la colère du maître aux signaux para verbaux et non pas aux coups.

A distance :

Jet d’un objet non dangereux et de préférence bruyant (exemple : journal, boîte de conserve avec des clefs ou des pièces dedans).

Des pièges mortels

Des pièges mortels pour vos animaux se trouvent dans votre foyer. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples :

 

Que faire si votre animal a ingéré une substance toxique (produit, aliment, insecte…)?

  • Appelez immédiatement votre vétérinaire (ou le vétérinaire de garde)
  • Indiquez lui le produit ainsi que la quantité ingérée

Le vétérinaire vous dira si une consultation d’urgence s’impose.

Il est important de ne pas attendre l’apparition de symptômes pour contacter votre vétérinaire.

 

Protéger son chien de la canicule

Les chiens supportent mal la canicule. Il existe cependant plusieurs moyens simples de les en protéger.

Les jours où le thermomètre grimpe à des températures caniculaires, les animaux, tout comme les nous, cherchent à se protéger du chaud. Les chiens, en particulier, sont très sensibles à la chaleur. On observe, par exemple, qu’ils cherchent d’eux mêmes à se mettre à l’ombre. Il existe de nombreux moyens pour préserver son chien du stress qu’il subit à cause du chaud. On peut lui donner par exemple la possibilité de se coucher sur un sol frais, de se mettre à l’ombre ou de s’ébattre dans de l’eau. Attention cependant : si beaucoup de chiens aiment bien nager, il faut éviter les rivières à fort courant. Pour les petits chiens, une pataugeoire avec un fond d’eau fraîche est une bonne solution. Les chiens d’un certain âge, en surpoids ou de race brachycéphale, comme les carlins ou les bouledogues, doivent être spécialement préservés du chaud.

En cas de fortes chaleurs, les chiens se mettent à haleter pour évacuer la chaleur de leur corps.

Un espace bien aéré, voire un ventilateur sont de bons moyens pour les aider à abaisser davantage leur température corporelle. Un point très important : lorsqu’il fait très chaud, les chiens doivent toujours avoir à leur disposition assez d’eau fraîche.

En été, les activités en plein air seront menées de préférence soit en heures fraîches de la journée, soit dans des lieux frais, ombragés, comme la forêt. S’il est indispensable de prendre la voiture, il faut veiller à maintenir une température appropriée dans l’habitacle. Attention lors du retour surtout ! Dans une voiture, même parquée à l’ombre et fenêtres ouvertes, la température grimpe très vite au-delà du seuil de tolérance du chien.

Les chiens peuvent aussi être victimes d’un coup de chaleur

Le coup de chaleur peut être un péril mortel si rien n’est fait pour y remédier. Le chien qui en est victime halète et salive démesurément ; assoiffé, il boit beaucoup ou, s’il ne peut pas boire, se lèche sans cesse les babines. Dans les cas graves, il peut se mettre à tituber, signe d’un trouble de l’équilibre, vomit et a la diarrhée, ce qui aggrave la déshydratation. L’animal peut souffrir de crampes et perdre conscience.

Si on ne lui donne pas la possibilité de se rafraîchir immédiatement, il peut être très rapidement en danger de mort. Il ne faut donc jamais laisser un chien seul dans une voiture par un temps caniculaire, même quelques minutes !

Chenilles processionnaires

 La saison des chenilles processionnaires approche , soyez vigilants
Méconnues de nombreux propriétaires de chiens et de chats, les chenilles processionnaires du pin représentent un véritable danger pour l’animal et l’humain qui les approchent. Découvrez ici les risques liés à ce contact et les traitements proposés mais surtout, plus important pour votre animal de compagnie, comment les éviter !

Que sont les chenilles processionnaires du pin?

Le « pin » est lié à l’arbre dans lequel les oeufs sont pondus. En effet, les chenilles sont des larves de papillons et sortent donc d’un oeuf. Le papillon responsable de cette descendance a choisi le pin, dont les aiguilles permettront de nourrir les chenilles, pour pondre.

Le mot « processionnaire » provient de la caractéristique amusante de ces chenilles qui, lorsqu’elles quittent leur arbre pour muer et se transformer en papillon, se déplacent en ligne, « tête à cul », les unes derrières les autres pour rejoindre un sol meuble où elles vont s’enterrer et se transformer. La comparaison est faite avec les procession religieuses où les croyants se suivent les uns derrière les autres. C’est la chenille de tête qui mène la marche pour toutes les autres car ces chenilles sont aveugles.
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Chenilles processionnaires du pin ayant quitté le nid

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Voici les stades vécus par cet insecte :

– Accouplement des papillons l’été (juin-septembre) et ponte des oeufs sur un pin avant de mourir.
– Développement progressif des larves en 5 stades jusqu’au printemps dans un cocon de protection en soie dont elles sortent pour manger la nuit.
– Au printemps, descente en procession du pin pour trouver un bout de terre ensoleillé et s’y enterrer.
– Transformation en papillon et éclosion qui peut se faire plusieurs mois à plusieurs années après l’enfouissement.
– Le cycle recommence.


Le danger des chenilles pour le chien et le chat

Présentées comme ceci, les chenilles processionnaires du pin paraissent inoffensives et même amusantes par leur mode de déplacement.

Le souci majeur, pourtant, est que ces chenilles portent une arme de défense redoutable contenue dans leurs poils urticants extrêmement venimeux. Il ne s’agit pas des longue soie sans danger que l’ont voit facilement à leur surface mais de tout petits poils qui se détachent facilement et dont le contact avec la peau et les muqueuses est très violent.

Elles les libèrent par frottement dans leur nid de soie perché dans les pins mais aussi et surtout au contact d’un ennemi potentiel.

Notre bon ami un peu balourd que j’ai nommé « le chien » se fait, d’ailleurs, nettement plus piéger que notre ami « le chat » qui reste plus facilement à l’écart de ces chenilles. Le chien a tendance à jouer avec la file de chenilles, porté par sa curiosité naïve.


Chenilles processionnaires du pin : symptômes

Une fois en contact avec la peau (pattes, corps, museau) ou les muqueuses (babines, langue, yeux) les poils urticants déclenchent une réaction d’irritation violente et une réaction de type allergique.

L’inflammation est vive entraînant brûlure, rougeur, oedème et douleur . L’animal piégé cherche à se lécher et répand les poils sur sa langue qui subit le même sort ! On constate, dans ce cas, une très forte salivation et l’animal frotte sa gueule avec les pattes en signe de gêne importante.

Les deux plus gros dangers sont alors :

– le choc allergique appelé choc anaphylactique : une réaction allergique si violente qu’elle peut gêner la respiration et tuer l’animal.
– la nécrose de la langue : l’inflammation et l’infection qui suit attaquent la langue et la détruisent obligeant souvent le vétérinaire à en enlever un morceau voire à euthanasier le chien ou le chat concerné qui ne peut, alors, plus se nourrir.
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Langue nécrosée de chien après contact avec des chenilles processionnaires

L’homme doit également être vigilant car le danger de ces poils urticants le concerne de la même façon. On constate, chez les personnes en contact avec les nids (jeu, élimination, proximité immédiate et au vent), des brûlures sur la peau ou dans les yeux qui nécessitent, impérativement, la consultation d’un médecin d’urgence.


Chenilles processionnaires et traitement

Il n’y a pas de véritable traitement ou d’antidote. Il faut amener votre chien ou votre chat chez le vétérinaire traitant au plus vite! C’est une urgence !

Lui seul pourra réaliser le nettoyage approprié de la zone, donner des anti-inflammatoires, des anti-histaminiques, des antidouleurs et des antibiotiques.

Ne vous risquez pas à nettoyer la gueule ou la peau de votre animal sans gants ou protections car les poils restent actifs si vous les touchez !

Le vétérinaire réalisera un suivi qui permettra de juger l’évolution des plaies, notamment au niveau de la langue qu’il peut être amené à réduire par chirurgie : le but étant de limiter l’extension de la nécrose et donc, la destruction de la langue sans laquelle l’animal ne peut continuer de vivre.

La prévention est la seule arme efficace contre les chenilles processionnaires :

– La période critique est le printemps ! Ce sera plus ou moins tôt suivant la région et l’altitude.
– On ne trouve pas les chenilles processionnaires uniquement dans le sud de la France. Il y en a plus au Nord (la région parisienne est désormais concernée) et dans des pays comme l’Espagne, le Portugal, l’Italie … D’autres espèces existent ailleurs dans le monde comme au Maroc avec la processionnaire du cèdre.
– Grâce aux photos de cet article vous pouvez reconnaître les nids et les processions de chenilles : Eloignez vous et votre animal de ces zones !
– Ne cherchez pas à détruire vous même, ni à jouer avec les branches porteuses de nids! les risques de brûlures graves sont grands.
– Prévenez votre mairie lorsque vous trouvez une zone infestée. Certaines communes ont des plan de gestion liés à ces chenilles.
– Ne vous risquez pas dans les bois infesté par jour de vent. Les poils urticants peuvent être emportés dans l’air ambiant.
– Ne tondez pas directement après le passage des chenilles car vous risquez de faire voler les poils et de contaminer votre panier de ramassage.
– Arrosez bien la zone de passage après la procession des chenilles afin de chasser les poils.
chenilles processionnaires du pin
Nid de chenilles processionnaires dans un pin

Avec le réchauffement climatique, la zone de présence des chenilles processionnaires du pin, en France, augmente chaque année. On les retrouve déjà en région parisienne et elles remontent dans les massifs montagneux.
Des épisodes de processions débutent même en novembre sur la côte atlantique.
La France n’est pas le seul pays concerné comme nous l’évoquions ci-dessus.Même si votre région de vie (en France ou ailleurs) n’est pas directement concernée, il est indispensable de connaître ce problème car vous pourriez y être confronté en déplacement ou voyage et faire courir un risque grave à votre animal.
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